
Plusieurs jeunes personnes se disent mal préparées à des relations romantiques affectueuses et durables, et ressentent de l’anxiété face au développement de telles relations; pourtant, les parents, les personnes enseignantes et les autres adultes nous apportent souvent peu de soutien, voire aucun, dans le développement de ces relations. C’est particulièrement vrai pour les jeunes personnes qui s’identifient comme gaies, lesbiennes, bisexuelles, pansexuelles ou queer. Nous avons tou-te-s le droit à l’information et aux occasions de renforcement des habiletés dont nous avons besoin pour bâtir des relations solides et saines.
Les relations saines, solides et de bonne qualité et les réseaux de soutien social sont importants pour notre bien-être général. Cela a un impact direct sur notre espérance de vie et nous aide à gérer le stress et à surmonter les défis de la vie. Les relations saines sont fondées sur le respect mutuel, l’équité, la confiance et la communication.
Les relations peuvent être enrichissantes et épanouissantes, mais elles peuvent aussi être compliquées et stressantes. Les relations sont complexes. En général, elles ne sont pas complètement positives ou négatives; il peut y avoir des moments des deux. Il est important de détecter les schémas malsains pour nous aider à décider quelles relations on veut dans notre vie, lesquelles doivent changer et lesquelles nécessitent des limites plus claires.
Tu auras divers types de relations au cours de ta vie – par exemple, avec les membres de ta famille, avec des ami-es, des collègues et un-e ou plusieurs partenaires intimes. Mais il y a une autre relation importante dont on oublie souvent de parler : notre relation avec nous-même.
Chaque personne est un acteur ou une actrice crucial-e dans ses relations. En prenant le temps de se connaître, de s’aimer, de se respecter et de s’apprécier, on développe des bases solides pour nos relations avec les autres.
Diverses formes de relations intimes peuvent enrichir nos vies. Il y a des relations monogames, occasionnelles, mariées et polyamoureuses, pour n’en nommer que quelques-unes. Les amitiés peuvent aussi être très intimes et sont importantes! Pour plus d’informations sur les relations saines, y compris sur la manière de détecter des relations malsaines (et de s’en sortir), lis notre section sur la sexualité saine et les relations saines.
Est-ce que la violence d’un-e partenaire intime (VPI) peut arriver chez les jeunes?
La violence d’un-e partenaire intime (VPI), c’est quand le ou la partenaire ou ex-partenaire d’une personne exerce contre elle de la violence physique, sexuelle, verbale, psychologique ou du harcèlement. Ce type de violence arrive aussi à des jeunes. Elle n’est jamais acceptable. Quel que soit ton âge ou ton stade de vie, tu as le droit d’être en sécurité et de ne pas subir de violence. Personne ne mérite ça et ce n’est jamais de ta faute. Clique ici si tu as besoin d’aide ou si tu veux parler à quelqu’un.
On a souvent l’impression que la violence conjugale ou VPI est seulement physique (œil au beurre noir, bousculades, coups, etc.), mais elle peut également inclure de la violence émotionnelle ou psychologique. Voici à quoi ça peut ressembler :
- Humiliation publique
- Insultes ou critiques continuelles
- Intimidation et menaces
- Tentatives de te contrôler (p. ex., les endroits où tu vas, les personnes que tu vois, les vêtements que tu portes, ton indépendance financière, etc.)
- Isolement des ami-es et de la famille
La violence et les abus émotionnels et psychologiques sont aussi dommageables à nos sentiments de sécurité et d’estime de soi que la violence physique.