Les types d’infections transmissibles sexuellement

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Pour tout savoir sur les ITS, c’est par ici. Clique sur les cases ci-dessous pour des informations sur chaque ITS, y compris ses symptômes, son traitement et son dépistage.

Chlamydia

La chlamydia est une infection bactérienne répandue qui peut se guérir au moyen d’antibiotiques. Certaines personnes présentent des symptômes, mais plusieurs n’en ont aucun.

Symptômes

Pénis* : Démangeaison dans l’urètre, écoulement semblable à de l’eau ou à du lait au bout du pénis, douleur ou enflure aux testicules.

Anus : Douleur, démangeaison, saignement ou écoulement du rectum (si la chlamydia est localisée dans l’anus ou le rectum).

Vulve/Vagin* : Saignement après le sexe ou entre les menstruations, douleur pendant la pénétration, écoulement vaginal.

Gorge : Mal de gorge, toux, enflure des ganglions et/ou fièvre

Autres :

  • Douleur abdominale ou au bas du dos, chez les personnes qui ont une vulve/un vagin.
  • Rougeur, démangeaison ou écoulement des yeux (si la chlamydia est localisée dans les yeux).
  • Douleur ou brûlement en urinant.

Note : Il est possible de n’avoir aucun symptôme

Transmission et prévention

La chlamydia peut se transmettre lorsqu’un liquide provenant d’une partie du corps (généralement l’urètre, le vagin, l’anus ou la gorge) d’une personne qui a la chlamydia entre en contact avec une partie du corps (généralement l’urètre, le vagin, l’anus ou la gorge) d’une personne susceptible de contracter l’infection. Cela se produit le plus souvent par le sexe oral, vaginal ou anal non protégé, mais parfois aussi par le partage de jouets sexuels ou les touchers génitaux avec échange de liquides sans pénétration. 

L’utilisation d’un condom pour le sexe vaginal ou anal et d’une digue dentaire ou d’un condom pour le sexe oral peut réduire le risque de contracter ou de transmettre la chlamydia. 

Traitement

L’infection à chlamydia peut être traitée au moyen d’une dose unique d’antibiotiques, ou de doses multiples prises au cours d’une semaine.

Dépistage

Échantillon d’urine ou prélèvement par écouvillon (bâtonnet ouaté). Tu peux faire un dépistage 24 à 48 heures après l’exposition, mais le résultat sera plus exact après deux semaines.

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Poux du pubis (morpions)

Les poux du pubis (ou morpions) sont des parasites qui vivent dans les poils du pubis et qui y causent de vives démangeaisons.

Symptômes

  • Inflammation, démangeaison, rougeurs et irritation dans la région du pubis et autour de celle-ci.
  • De petites taches bleues peuvent être visibles aux endroits où les poux ont mordu la peau; et de minuscules taches noires ou de sang peuvent être visibles dans les sous-vêtements et sur les vêtements et les draps.

Transmission et prévention

La transmission de poux du pubis ou de morpions se produit par contact physique intime, sexuel ou non. La transmission peut également avoir lieu par le contact avec un drap, une serviette ou un vêtement qui contient des poux. 

Le fait d’éviter les contacts sexuels avec toute personne qui a des poux du pubis, de même que le contact avec ses draps et vêtements, jusqu’à ce qu’elle ait été traitée, peut réduire le risque de contracter ou de transmettre des poux du pubis.

Traitement

Les poux du pubis ou morpions sont traités au moyen de crèmes et/ou de shampooings que l’on achète en pharmacie. Les vêtements, serviettes et items de literie doivent être lavés à l’eau chaude. Les items qui ne sont pas lavables devraient être nettoyés à l’aspirateur et/ou placés dans un sac hermétique pendant jusqu’à deux semaines. On peut traiter la démangeaison au moyen d’antihistaminiques. 

Dépistage

Le dépistage des poux du pubis ou des morpions se fait par un examen visuel de ton pubis par un·e prestataire de soins de santé.

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Gonorrhée

La gonorrhée est une infection bactérienne répandue qui peut se guérir au moyen d’antibiotiques.

Symptômes

Pénis* : Écoulement d’un liquide épais, jaune ou vert; enflure ou douleur aux testicules; démangeaisons, douleur en urinant.

Anus : Saignement, douleur, démangeaison; écoulement de mucus du rectum.

Vulve/vagin* : Saignement après le sexe ou entre les menstruations, douleur pendant la pénétration, écoulement vaginal, douleur en urinant

Autres :

  • Douleur abdominale ou au bas du dos chez les personnes qui ont une vulve/un vagin.
  • Douleur, rougeur ou irritation de la gorge. 
  • Rougeur, démangeaison ou écoulement des yeux (si la gonorrhée est localisée dans les yeux).

Note : Il est possible de n’avoir aucun symptôme

Transmission et prévention

La gonorrhée peut se transmettre lorsqu’un liquide provenant d’une partie du corps (généralement l’urètre, le vagin, l’anus ou la gorge) d’une personne ayant la gonorrhée entre en contact avec une partie du corps (généralement l’urètre, le vagin, l’anus ou la gorge) d’une personne susceptible de contracter l’infection. Cela se produit le plus souvent par le sexe oral, vaginal ou anal non protégé, mais peut parfois se produire par le partage de jouets sexuels ou des touchers génitaux avec échange de liquides sans pénétration. La gonorrhée peut également se transmettre d’une personne enceinte à son bébé pendant l’accouchement. 

L’utilisation d’un condom pour le sexe vaginal ou anal et d’une digue dentaire ou d’un condom pour le sexe oral peut réduire le risque de contracter ou de transmettre la gonorrhée. 

Traitement

La gonorrhée est traitée au moyen d’une combinaison d’antibiotiques : une dose par voie orale et une dose par injection. Si tu as une gonorrhée, tu pourrais aussi être traité·e pour une chlamydia, car la co-infection est fréquente.

Même si tu as déjà eu la gonorrhée et as été traité-e, tu peux la contracter de nouveau si tu as une relation sexuelle avec une personne qui a cette infection. 

Dépistage

Échantillon d’urine ou prélèvement par écouvillon (bâtonnet ouaté). Tu peux faire un dépistage 24 à 48 heures après l’exposition, mais le résultat sera plus exact après sept jours.

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Hépatites B et C

L’hépatite B et l’hépatite C sont causées par deux virus distincts qui affectent le foie, un organe de filtration du sang. Les hépatites B et C peuvent disparaître d’elles-mêmes (mais pas toujours). Il existe un vaccin pour prévenir l’hépatite B. Il n’y a pas de vaccin contre l’hépatite C, mais il existe à présent un traitement qui permet d’en guérir.

Symptômes

Hépatite B

Lorsque des symptômes sont présents, ils peuvent varier entre légers et sévères. Ils apparaissent habituellement entre un et quatre mois après l’infection, mais parfois ils apparaissent aussi rapidement que deux semaines après l’infection. Certaines personnes ont des symptômes semblables à ceux d’une grippe, de même qu’une urine de couleur foncée, de la fièvre, des nausées et vomissements, des douleurs abdominales, des éruptions cutanées, des douleurs articulaires, ou dans de rares cas, une jaunisse (coloration jaune sur la peau et dans les yeux).

  • Hépatite B aiguë : L’infection à hépatite B aiguë dure moins de six mois. Le système immunitaire peut souvent faire disparaître l’hépatite B aiguë du corps et arriver à une guérison complète en quelques mois. La plupart des personnes qui contractent l’hépatite B à l’âge adulte ont une infection aiguë qui peut se développer en infection chronique si elle n’est pas traitée.
  • Hépatite B chronique : L’infection à hépatite B chronique dure au moins six mois. Elle persiste parce que le système immunitaire n’arrive pas à éliminer l’infection. L’infection à hépatite B chronique peut durer toute la vie, et possiblement conduire à des maladies sérieuses comme la cirrhose et le cancer du foie

Note : *Il est possible de n’avoir aucun symptôme

Hépatite C

  • Phase aiguë : De nombreuses personnes n’ont aucun symptôme pendant cette période. Si des symptômes sont présents, ils incluent habituellement une fatigue, la perte de poids et le manque d’appétit, des symptômes semblables à ceux d’une grippe, la jaunisse (coloration jaune sur la peau et dans les yeux), une urine foncée ou des excréments pâles. Environ 20 % des gens arrivent à éliminer le virus par eux-mêmes, sans traitement.
  • Phase chronique : L’hépatite C chronique est habituellement asymptomatique pendant plusieurs années, parfois des décennies, avant que le virus n’endommage le foie suffisamment pour causer une maladie du foie. Les symptômes d’infection à hépatite C chronique incluent le gonflement abdominal, la présence de sang dans les selles, la jaunisse, la difficulté à dormir, la dépression, la présence de sang dans les vomissements, des démangeaisons et de possibles symptômes affectant le cerveau

Note : Il est possible de n’avoir aucun symptôme

Transmission et prévention

Hépatite B

L’hépatite B peut se transmettre lorsque du sang, du sperme ou d’autres liquides corporels d’une personne atteinte d’hépatite B pénètrent dans le corps d’une personne qui n’est pas vaccinée contre l’hépatite B. Cela peut se produire par le sexe anal ou vaginal ou des contacts sanguins plus directs comme le partage de seringues. Dans de rares cas, la transmission peut se produire par le partage d’articles personnels comme une brosse à dents ou un rasoir. L’infection peut également se transmettre d’une personne enceinte à son bébé, pendant l’accouchement. 

L’utilisation de condoms lors du sexe vaginal ou anal peut réduire le risque de contracter ou transmettre l’hépatite B.

L’utilisation de matériel stérile et le fait de ne pas partager de seringues pour l’injection de drogues peuvent réduire le risque de contracter ou de transmettre l’hépatite B.

Toutes les provinces et tous les territoires du Canada sont dotés de programmes scolaires ou préscolaires de vaccination contre l’hépatite B. Si tu n’as pas été vacciné·e contre l’hépatite B, consulte ton/ta prestataire de soins de santé pour savoir si tu es admissible à la vaccination.

Si tu es exposé·e à l’hépatite B et n’es pas vacciné·e, tu pourrais recevoir une injection d’anticorps (jusqu’à sept jours plus tard s’il s’agit d’une piqûre, ou jusqu’à 14 jours plus tard s’il s’agit d’un contact sexuel), suivie d’une vaccination afin d’aider à contrer l’infection. 

Hépatite C

L’hépatite C peut se transmettre lorsque du sang d’une personne ayant l’hépatite C pénètre dans la circulation sanguine d’une autre personne. Cela est possible, mais peu fréquent, dans le sexe anal ou vaginal, lorsque de petites quantités de sang peuvent pénétrer dans le corps d’une personne par de minuscules fissures (dues à la friction ou à l’irritation des tissus en raison d’une autre ITS) ou par une membrane muqueuse. L’hépatite C se transmet le plus souvent par un contact sanguin plus direct comme le partage de seringues. Elle peut aussi se transmettre d’une personne enceinte à son bébé, pendant l’accouchement.

L’utilisation de condoms pour le sexe anal ou vaginal peut réduire le risque de contracter ou de transmettre l’hépatite C. 

L’utilisation de matériel stérile et le fait de ne pas partager de seringues pour l’injection de drogues peuvent réduire le risque de contracter ou de transmettre l’hépatite C.

Traitement

Hépatite B

Il n’existe pas de remède pour guérir l’hépatite B. Cependant, la plupart des individus guérissent complètement de l’infection en approximativement six mois. Des médicaments antiviraux peuvent aussi être utilisés pour gérer les symptômes de l’hépatite B.

Hépatite C

L’hépatite C est habituellement guérissable au moyen de médicaments à prise orale quotidienne pendant deux à six mois. Discute avec ton/ta prestataire de soins de santé pour savoir quel régime te convient le mieux. 

Dépistage

Le dépistage des hépatites B et C s’effectue par des analyses sanguines.

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Herpès

L’herpès est une infection virale courante qui peut causer des plaies douloureuses sur les organes génitaux, l’anus ou la bouche, ou autour de ceux-ci. Il existe deux souches de virus de l’herpès. Le VHS-1 cause généralement des feux sauvages autour de la bouche, mais peut parfois s’étendre à l’anus ou aux organes génitaux. Le VHS-2 se rencontre le plus souvent sur l’anus ou les organes génitaux mais peut aussi s’étendre dans de rares cas à la bouche.

Symptômes

Symptômes génitaux

Chez les personnes qui ont des symptômes, la première poussée est habituellement la plus sévère. Les poussées suivantes sont généralement moins intenses et pour plusieurs personnes, elles deviennent plus rares avec le temps. Lorsqu’une poussée se produit, les symptômes sont généralement des ampoules douloureuses (uniques ou en groupes) dans la région génitale ou anale; elles se recouvrent d’une croûte et guérissent en une à deux semaines. Ces symptômes peuvent s’accompagner d’une sensation de démangeaison, de picotement, de brûlement ou de douleur à la peau autour des lésions. 

Les symptômes peuvent également inclure de la douleur aux jambes ou au fessier, des ganglions lymphatiques enflés et sensibles dans la région de l’aine, un écoulement clair du vagin*, la fièvre, un mal de tête ou des douleurs musculaires (pour la plupart des gens, ces symptômes se produisent pendant l’infection initiale). e from the vagina*, fever, headache, or muscle ache (for most people, these symptoms only occur during the initial infection). 

Dans le cas d’infections à l’herpès génital de type VHS-1, les lésions sont plus rares que dans le cas du VHS-2. 

Les poussées récurrentes sont souvent précédées d’une sensation de picotement, de brûlement ou de démangeaison dans la région affectée, jusqu’à plusieurs jours avant l’apparition des lésions.

Symptômes buccaux

Une démangeaison ou un brûlement peut être le signe qu’une poussée (une réapparition des symptômes) se prépare. Des plaies sur les lèvres et dans la bouche, que plusieurs appellent des feux sauvages, se couvriront d’une croûte avec le temps. Les symptômes disparaissent habituellement dans une à deux semaines.

Autres

Douleur en urinant, inflammation du système nerveux dans certains cas (méningite aseptique), enflure des ganglions lymphatiques et symptômes semblables à ceux d’une grippe.

Note : Il est possible de n’avoir aucun symptôme.

Transmission et prévention

L’herpès peut se transmettre lorsque la peau (généralement les organes génitaux, l’anus ou la bouche) d’une personne ayant l’herpès entre en contact avec une région du corps (généralement les organes génitaux, l’anus ou la bouche) d’une personne susceptible de contracter l’infection.

Il existe deux souches du virus de l’herpès. Le VHS-1 cause des feux sauvages autour de la bouche, mais peut se propager aux organes génitaux ou à l’anus par le sexe oral. Le VHS-2 est plus fréquent sur les organes génitaux ou l’anus, mais dans de rares cas il peut se propager à la bouche par le sexe oral. Il peut également se transmettre d’une personne enceinte à son bébé pendant l’accouchement. Si tu as l’herpès, tu es plus susceptible de transmettre l’infection pendant une poussée ou dans les quelques jours qui la précèdent ou la suivent. 

Un condom ou une digue dentaire peut être très efficace pour réduire le risque de contracter ou de transmettre l’herpès si cette méthode barrière couvre la région du corps où apparaît la poussée; elle sera moins efficace si elle ne couvre pas la région du corps où se trouvent des lésions. Une manière de réduire le risque de transmission est d’éviter le sexe non protégé et le contact de peau à peau lorsqu’une personne qui a l’herpès présente des lésions (plaies) actives ou des symptômes préliminaires d’une poussée (p. ex., sensation de picotement, fatigue), et jusqu’à quelques jours après la disparition des lésions.

Traitement

On ne connaît aucun remède pour guérir l’herpès, mais des médicaments antiviraux sont efficaces pour réduire la durée et la sévérité des poussées d’herpès qui arrivent. Certaines personnes décident de prendre des antiviraux quotidiennement pour prévenir les poussées et réduire le risque de transmission. D’autres moyens de réduire les poussées peuvent inclure de prendre quotidiennement des doses élevées de lysine et de vitamine C, et de réduire les déclencheurs comme les coups de soleil, le stress et le manque de sommeil.

Discute avec ton/ta prestataire de soins de santé pour établir quel régime te convient le mieux.

Dépistage

L’herpès se dépiste par l’analyse d’un échantillon prélevé à l’aide d’un écouvillon (bâtonnet ouaté) sur une lésion active pendant une poussée. 

Il existe un test sanguin de dépistage de l’herpès, mais celui-ci est moins précis que d’autres dépistages et ne permet pas de savoir sur quelle partie du corps (la bouche, les organes génitaux ou l’anus) tu es susceptible d’avoir l’herpès ou si tu auras un jour une poussée. Le dépistage sanguin de l’herpès n’est généralement pas couvert par l’assurance maladie provinciale ou territoriale.

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VIH (« virus de l’immunodéficience humaine »)

« VIH » signifie « virus de l’immunodéficience humaine ». Le VIH se propage dans le corps et s’attaque au système immunitaire, ce qui rend difficile au corps de combattre les maladies.

Il n’existe pas de remède connu contre le VIH, mais on peut le traiter. Lorsque l’infection est traitée, les personnes vivant avec le VIH peuvent avoir une longue vie bien remplie et en santé, tant sur le plan familial que sexuel et amoureux.

Symptômes

Phase aiguë :  Entre deux et quatre semaines après le début de l’infection, certaines personnes ont des symptômes semblables à ceux de la grippe (fièvre et courbatures, enflure des ganglions lymphatiques, fatigue et maux de tête). Certaines personnes ont également une éruption cutanée rougeâtre ou violacée avec des démangeaisons. Les symptômes peuvent durer entre quelques jours et deux à trois semaines.

Phase asymptomatique : Après la phase de l’infection à VIH aiguë, le VIH est encore actif, mais il se reproduit à un rythme très lent. Une personne en infection à VIH chronique peut n’avoir aucun symptôme associé au VIH, ou avoir des symptômes légers.

Sida : Si le VIH n’est pas traité au moyen de médicaments, il peut conduire à un diagnostic de sida (« syndrome d’immunodéficience acquise »). Les symptômes du sida incluent un système immunitaire fortement affaibli, ce qui peut rendre le corps vulnérable aux infections et entraîner de graves problèmes de santé

Note : Il est possible de n’avoir aucun symptôme

Transmission et prévention

Le VIH peut se transmettre lorsque des liquides corporels pouvant contenir le VIH et provenant d’une personne séropositive qui ne reçoit pas un traitement efficace pénètrent dans le corps d’une autre personne par un point d’entrée accessible au virus. Le VIH peut être présent dans le sang, le sperme, les sécrétions anales et vaginales et le lait maternel. Le VIH peut pénétrer dans le corps par une muqueuse (comme le tissu des organes génitaux et de l’anus) ou dans la circulation sanguine par une fissure ou par piqûre. Cela peut se produire dans le sexe anal ou vaginal, et plus rarement dans le sexe oral. Le VIH peut également se transmettre par un contact sanguin plus direct comme le partage de seringues. 

Le VIH peut aussi se transmettre d’une personne enceinte à son bébé, pendant l’accouchement et pendant l’allaitement au sein ou à la poitrine. Avec un traitement, le risque que ceci se produise est très faible.

L’utilisation de condoms pour le sexe vaginal ou anal et de digues dentaires ou de condoms pour le sexe oral peut réduire le risque de contracter le VIH ou de le transmettre.

L’utilisation de matériel stérile et le fait de ne pas partager de seringues pour l’injection de drogues peuvent réduire le risque de contracter le VIH ou de le transmettre.

I=I (indétectable égale intransmissible) : Chez une personne séropositive au VIH, le traitement par des médicaments contre le VIH peut empêcher le virus de se répliquer et réduire le risque de transmission à d’autres personnes. Lorsque le nombre de copies du virus présentes dans le sang d’une personne est inférieur à une certaine quantité, l’infection à VIH est considérée comme « indétectable », ce qui signifie que le virus ne peut pas se transmettre par voie sexuelle.

PrEP : La prophylaxie pré-exposition (PrEP) est une dose quotidienne de médicaments contre le VIH que prend une personne qui n’a pas le VIH, pour réduire son risque de contracter le virus d’un·e partenaire qui l’aurait.

PPE : La prophylaxie post-exposition (PPE) est une dose quotidienne de médicaments contre le VIH qui peut être amorcée dans les 72 heures suivant l’exposition (potentielle ou réelle) pour réduire la probabilité de contracter le VIH.

Prise en charge d’autres ITS : Le dépistage régulier et le traitement des autres ITS peuvent réduire le risque de contracter le VIH ou de le transmettre, puisque ces ITS peuvent faciliter la pénétration du VIH dans certains tissus. 

Traitement

Il n’existe pas de remède pour guérir le VIH, mais on peut le gérer à l’aide de traitements qui permettent aux personnes vivant avec le VIH d’avoir une vie longue et en santé. Les traitements antirétroviraux (TAR) sont efficaces pour gérer le virus et protéger le système immunitaire; ils peuvent également conduire à une charge virale indétectable (une diminution du nombre de virus présents dans le sang). Lorsque la charge virale est indétectable, on ne peut transmettre sexuellement le VIH à notre partenaire. 

Les régimes de traitement comprennent généralement divers médicaments qui peuvent être combinés en un ou plusieurs comprimés quotidiens, ou parfois en options injectables à action prolongée. Les personnes qui reçoivent un traitement contre le VIH continuent à prendre leurs médicaments de façon régulière, pour empêcher le virus de se répliquer.

Dépistage

Le dépistage du VIH s’effectue par analyse sanguine; 95 % des dépistages d’anticorps (tests qui détectent la réaction du corps au virus) donneront un résultat exact après quatre à cinq semaines. Il faut compter de six semaines à trois mois pour pouvoir obtenir le résultat le plus exact possible, selon les installations de laboratoire disponibles. Renseigne-toi sur la période fenêtre dans ta région auprès de ton/ta prestataire de soins de santé. Les tests antigéniques (qui détectent plus directement la présence du virus) peuvent détecter le VIH entre deux et six semaines et demie après l’exposition.

Il existe différents types de dépistage du VIH :

  • Le dépistage au point de services (ou « test rapide »)* est effectué en faisant une petite piqûre sur le bout de ton doigt et en testant ta goutte de sang pendant que tu attends. Si ton résultat est négatif, il t’est annoncé et confirmé immédiatement. Si ton résultat est réactif (ou incertain), la clinique prélèvera un échantillon par prise de sang et l’enverra dans un laboratoire de santé publique pour un dépistage standard. 

    *Ce type de test n’est pas offert partout. Communique avec ton unité de santé publique pour savoir si le dépistage du VIH au point de services est offert près de chez toi.
     
  • Dépistage en laboratoire est effectué à partir d’un petit échantillon de sang prélevé d’une veine de ton bras. L’échantillon de sang est envoyé dans un laboratoire, pour analyse, et le résultat revient entre une et trois semaines plus tard. 

Anonymat et confidentialité

Le dépistage du VIH peut être fait de manière anonyme, ou encore le/la prestataire de soins de santé pourrait prendre en note ton nom et certains renseignements qui t’identifient.

Dépistage anonyme 

Lorsque tu passes un dépistage anonyme, on ne te demande pas ton nom ou ton identité, on ne les note pas et on ne les déclare pas. On te donne un code pour recevoir ton résultat. Le fait que tu t’es fait dépister n’est pas inscrit à ton dossier médical – et le résultat non plus. Si le résultat est positif, il est signalé à l’unité locale de santé publique sans aucune information permettant de t’identifier. Selon l’endroit où tu vis, tu pourrais avoir la possibilité d’un dépistage anonyme dans certaines cliniques de santé sexuelle. Pour t’aider à trouver un site de dépistage anonyme (ou pour savoir si ce type de dépistage est offert dans ta province), communique avec un organisme local de réponse au VIH ou l’unité de santé publique de ta région.

Le dépistage nominatif (ou avec le nom)

Le dépistage nominatif est offert dans de nombreux endroits, comme les cliniques sans rendez-vous, les cabinets de médecins et les cliniques de santé sexuelle. L’ordonnance de test inclut ton nom; et le test et son résultat sont inscrits à ton dossier de santé.

Si le résultat du dépistage du VIH est positif, ton/ta prestataire de soins de santé est tenu·e par la loi de signaler ce résultat positif aux responsables de la santé publique de ta région; selon la province où tu vis, cela pourrait inclure ton nom. Ce type de dépistage du VIH n’est pas anonyme, mais il est confidentiel. Ton/ta prestataire de soins de santé est obligé·e de respecter des normes professionnelles concernant la communication de cette information à ton sujet.

Le dépistage non nominatif (ou « non identifiant ») 

Le dépistage non nominatif, ou non identifiant, du VIH et son résultat seront inscrits à ton dossier de santé, mais le dépistage est commandé en y inscrivant un code ou les lettres initiales de ton nom pour que le laboratoire ne dispose pas d’informations permettant de t’identifier. Si le résultat du dépistage est positif, ton/ta prestataire de soins de santé est tenu·e par la loi de signaler ce résultat positif à l’unité de santé publique locale; selon la province ou le territoire où tu vis, cela pourrait inclure ton nom. Ce type de dépistage du VIH n’est pas entièrement anonyme, mais son résultat est confidentiel. Ton/ta professionnel·le de la santé est obligé·e de respecter des normes professionnelles concernant la communication de cette information à ton sujet.

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VPH (« virus du papillome humain »)

« VPH » signifie « virus du papillome humain ». Il existe plus de 40 souches de VPH connues qui vivent dans les organes génitaux, l’anus et la gorge. Certaines souches causent des verrues anogénitales; d’autres, des changements dans les cellules du col de l’utérus, du rectum, de la gorge ou d’autres tissus, et peuvent conduire à des problèmes de santé tels que certains cancers. La plupart des personnes sexuellement actives auront le VPH à un moment ou à un autre de leur vie. 

Symptômes

Des verrues pouvant ressembler à de petites excroissances en forme de chou-fleur et de couleur peau (un ensemble ou un monticule de petites excroissances) peuvent se former sur la vulve*, le pénis*, le scrotum*, l’anus et autour de ceux-ci.

Note : Il est possible de n’avoir aucun symptôme

Transmission et prévention

Le VPH peut se transmettre lorsque la peau (généralement les organes génitaux, l’anus ou la bouche) d’une personne ayant le VPH entre en contact avec une région du corps (généralement les organes génitaux, l’anus ou la bouche) d’une personne susceptible de contracter l’infection. Dans de rares cas, le VPH peut également se transmettre d’une personne enceinte à son bébé pendant l’accouchement.

Le condom et la digue dentaire peuvent être très efficaces pour réduire le risque de contracter le VPH ou de le transmettre, s’ils couvrent la région où des verrues sont présentes; s’ils ne couvrent pas la région affectée par des verrues, ils seront moins efficaces. Un moyen de réduire le risque de transmission du VPH est d’éviter les rapports sexuels non protégés ou les contacts de peau à peau lorsqu’un·e partenaire ayant le VPH a des verrues actives et jusqu’à quelques jours après leur disparition.

Vaccination contre le VPH

Les vaccins contre le VPH procurent une protection contre certaines souches du VPH qui peuvent causer des verrues génitales ainsi que des cancers du col utérin, du vagin et de l’anus.

Les vaccins offerts au Canada sont les suivants :

  • Le vaccin 2-valent (Cervarix) : efficace contre l’infection par les deux souches les plus courantes du VPH pouvant causer un cancer (16 et 18). 
  • Le vaccin 4-valent (Gardasil) : efficace contre l’infection par les quatre souches les plus courantes du VPH (6, 11, 16 et 18). 
  • Le vaccin 9-valent (Gardasil 9) : efficace contre l’infection par neuf souches du VPH (6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52 et 58).
     
  • La vaccination n’éliminera pas une souche du VPH que tu as déjà et ne te protégera pas contre une souche que tu as déjà eue. Il est recommandé de se faire vacciner le plus tôt possible pour maximiser les chances de n’avoir pas déjà eu les souches contre lesquelles le vaccin protège.
  • Gardasil et Cervarix ont une efficacité démontrée chez les personnes de 9 à 26 ans, sans égard à l’activité sexuelle. Les vaccins peuvent également être administrés à des personnes de plus de 26 ans (elles peuvent encore bénéficier de la protection qu’ils procurent).
  • Les vaccins contre le VPH sont donnés au cours d’une période de six mois, en un régime de deux doses si tu as 14 ans ou moins, ou de trois doses si tu as plus de 14 ans.
  • Plusieurs unités de santé publique offrent la vaccination gratuite aux enfants d’âge scolaire ou dans le cadre d’autres programmes de vaccination. Communique avec ton/ta prestataire de soins de santé ou ton unité locale de santé publique pour savoir si tu es admissible à la vaccination gratuite.
  • Si tu n’es pas admissible à la vaccination gratuite, certains régimes d’assurance privée peuvent en couvrir le coût. Sans couverture, chaque dose de vaccin contre le VPH peut coûter entre 100 $ et 225 $, selon le type de vaccin.

Traitement

Pour les verrues anales ou génitales : Les verrues peuvent être traitées au moment d’une poussée avec des crèmes ou des gels topiques ou en les enlevant avec de l’azote liquide.

Dépistage

Les verrues génitales causées par le VPH sont diagnostiquées par un examen visuel réalisé par un·e prestataire de soins de santé. 

Les tests Pap de routine permettent de détecter des changements dans les cellules du col de l’utérus ou de l’anus qui peuvent être dus au VPH. Des tests sanguins peuvent également servir à dépister l’ADN du VPH et à déceler quelle·s souche·s tu pourrais avoir, mais ils ne sont pas nécessairement utilisés sur une base régulière ou pourraient ne pas être couverts par l’assurance maladie provinciale, selon ton âge et tes antécédents médicaux.

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Gale

La gale est une infestation de la peau par un acarien de taille microscopique, le sarcopte, qui creuse des tunnels dans la couche supérieure de la peau et y pond ses œufs. Cela cause des démangeaisons et une irritation.

Symptômes

La gale cause des démangeaisons et des éruptions cutanées, en particulier la nuit. Les acariens préfèrent les régions chaudes du corps comme les mains et les poignets, les aisselles, la taille, les replis de peau et autour des organes génitaux.

Transmission et prévention

La transmission de la gale se produit par contact intime, qu’il soit sexuel ou non. Étant donné que le parasite responsable de la gale peut vivre dans des draps, des serviettes et des vêtements, le partage de ces objets peut causer la transmission.

Le fait d’éviter les contacts intimes ou le partage de vêtements et de literie avec toute personne qui a la gale jusqu’à ce que son traitement soit terminé peut réduire le risque de contracter ou de transmettre la gale.

Traitement

La gale peut être traitée au moyen de crèmes et de shampooings qui s’achètent en pharmacie. Les vêtements, la literie et les serviettes doivent être lavés à l’eau chaude. Les items qui ne sont pas lavables devraient être nettoyés à l’aspirateur et/ou placés dans un sac hermétique pendant jusqu’à deux semaines. On peut traiter la démangeaison au moyen d’antihistaminiques. 

Dépistage

Le dépistage de la gale s’effectue en grattant une lésion sur la peau et en analysant ce prélèvement au microscope afin de déceler la présence du parasite; on peut également procéder au « test d’encre », en traçant une ligne au marqueur sur une lésion, et en présence du parasite de la gale cette encre pénétrera dans un ou des sillons visible·s sous la peau.

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Syphilis

La syphilis est une infection bactérienne qui se guérit au moyen d’antibiotiques. 

Symptômes

Si elle n’est pas traitée, la syphilis progresse selon quatre stades : primaire, secondaire, période de latence, puis tertiaire. Chacun des stades comporte des symptômes différents.

Syphilis primaire (de trois jours jusqu’à trois mois après l’exposition)

La syphilis débute habituellement par une petite plaie généralement sans douleur, là où la bactérie a pénétré dans le corps. Ce peut être sur l’anus, sur les organes génitaux ou dans la gorge. Cette plaie disparaît souvent d’elle-même, mais la bactérie reste dans le corps.

Syphilis secondaire (de six semaines à six mois après l’exposition)

On note l’apparition de symptômes semblables à ceux d’une grippe (fièvre, malaise physique, ganglions lymphatiques enflés, douleurs musculaires et articulaires, maux de tête), une perte de poids, une perte de cheveux ou des éruptions cutanées. Les éruptions cutanées peuvent avoir l’apparence de taches rugueuses, rouges ou brun rougeâtre, sur les paumes des mains et/ou la plante des pieds. Parfois, elles apparaissent sur d’autres parties du corps. Ces éruptions ne causent pas de démangeaisons; elles peuvent persister entre deux et six semaines.

Syphilis latente (la durée de cette phase peut varier entre quelques mois et plusieurs années) 

Pendant cette phase, la personne n’a souvent aucun symptôme. 

Syphilis tertiaire (entre deux et 30 ans ou plus)

Si elle n’est pas traitée pendant les trois premiers stades, la syphilis tertiaire peut causer des complications de santé majeures et à long terme au cœur, au cerveau, aux os et aux vaisseaux sanguins. 

Note : *Il est possible de n’avoir aucun symptôme

Transmission et prévention

La syphilis peut se transmettre lorsqu’une partie du corps (généralement l’anus, les organes génitaux ou la gorge) où une personne a une plaie de syphilis entre en contact avec une partie du corps (généralement l’anus, les organes génitaux ou la gorge) d’une personne susceptible de contracter l’infection. Cela se produit le plus souvent par le sexe oral, vaginal ou anal non protégé, mais peut parfois se produire par le partage de jouets sexuels ou par des touchers génitaux sans pénétration.

Le condom et la digue dentaire peuvent être très efficaces pour réduire le risque de contracter la syphilis ou de la transmettre s’ils couvrent la région où se trouve la lésion. 

Traitement

La syphilis se traite au moyen d’antibiotiques, généralement de la pénicilline en injection.

Dépistage

Le dépistage de la syphilis se fait le plus souvent par analyse sanguine, mais il peut parfois se faire par un prélèvement sur écouvillon d’une possible lésion de syphilis. La syphilis a une période fenêtre de trois à quatre semaines, mais certaines lignes directrices suggèrent de répéter le dépistage après trois mois.

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Trichomonase

La trichomonase est un parasite qui peut se transmettre lors des rapports sexuels. 

Symptômes

Pénis* : Douleur ou brûlement après avoir uriné et/ou éjaculé, irritation et douleur dans l’urètre; écoulements.

Vulve* : Écoulement vaginal de couleur crème, jaune ou vert; écoulement nauséabond; douleur pendant les rapports sexuels; démangeaisons. Douleur ou brûlement après avoir uriné.

Note : Il est possible de n’avoir aucun symptôm

Transmission et prévention

La trichomonase peut se transmettre lorsqu’un liquide provenant d’une partie du corps (généralement le vagin ou l’urètre) d’une personne ayant la trichomonase entre en contact avec une partie du corps (généralement le vagin ou l’urètre) d’une personne susceptible de contracter l’infection. Cela peut se produire par différents types de contacts sexuels avec échange de liquides, y compris le partage de jouets sexuels et les touchers génitaux sans pénétration.

Le condom et la digue dentaire peuvent être très efficaces pour réduire le risque de contracter la trichomonase ou de la transmettre s’ils empêchent complètement l’échange de liquides d’un corps à l’autre. 

Traitement

La trichomonase est traitée au moyen d’antibiotiques (pris oralement).

Dépistage

Pour dépister la trichomonase, un écouvillon (bâtonnet ouaté) est utilisé pour collecter un échantillon de l’écoulement qui sera examiné au microscope.

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*Tout le monde n’utilise pas ces mots pour désigner les parties de son corps ou ne s’y réfère pas de la même manière. Nous employons ces mots parce qu’ils sont largement connus, mais nous t’encourageons à utiliser le langage qui te convient le mieux.

We all use different words!

Slang Guide

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  • The clap is gonorrhoea
  • Cupid’s itch is general slang for STIs
  • Pubic lice is crabs

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